Le référencement naturel est primordial pour toutes les entreprises ayant une présence sur le web et nous vous expliquerons comment réaliser un audit SEO réussi en 4 étapes. L’exercice peut être fastidieux c’est pourquoi de nombreuses entreprises n’hésitent pas à faire appel à des consultants SEO tel que Keyweo. En effet, réaliser un bon audit nécessite de vérifier et d’analyser méticuleusement une série de points afin de déceler les optimisations possibles d’un site.
C’est quoi un audit SEO ?
De nombreux critères entrent en compte lorsque le bot d’un moteur de recherche tel que Google crawle les pages de votre site et décide – ou non – de les indexer.
Réaliser un audit SEO vous permettra de maximiser vos chances d’améliorer le référencement de votre site en passant en revue ces critères point par point. Les techniques de référencement naturel étant en perpétuelle évolution, un audit de qualité permet de déceler les problèmes ou optimlisations possibles et ainsi améliorer la visibilité d’un site sur les moteurs de recherche. Nous vous avons donc préparé le guide ultime de 2019 afin de savoir comment réaliser un audit SEO en 4 étapes.
#1 Les mots-clés et la concurrence
La première étape lors d’un audit de référencement naturel, c’est de revoir les mots-clés sur lesquels est positionné le site. Analysez le comportement des visiteurs sur le site et tirez-en des conclusions. Il faut voir si ils sont en adéquation avec le contenu et avec la thématique globale du site.
Réaliser cet audit va permettre de savoir si les mots-clés choisis à l’origine sont les bons, s’il va falloir en changer ou en trouver de nouveaux. Plusieurs axes sont à vérifier afin de déterminer la pertinence des mots-clés. Il faut bien évidemment que ces derniers soient en lien avec le domaine d’activité du site. Mais aussi et surtout il faut veiller à s’assurer de leur accessibilité.
C’est alors qu’entre en jeu l’audit de concurrence, y compris sur les mots-clés. L’idéal est de faire un mix de mots-clés à plus ou moins grande valeur concurrentielle. Miser sur des mots-clés dits “frontaux” tel que “chemise bleue” peut permettre de rapidement obtenir des résultats. Cependant les mots-clés peu concurrentiels dits de “longue traîne” permettent quant à eux de cibler exactement le bon internaute et ainsi d’augmenter les chances de conversion, comme c’est le cas avec “chemise bleu turquoise pour homme”. Pour un référencement optimal et pérenne, le mieux reste donc de varier avec des mots très, moyennement et peu concurrentiels.
Vous pouvez par ailleurs vous attarder sur la concurrence. Votre propre choix de mots-clés vous permettra de déterminer qui sont vos concurrents et comment ils se positionnent. Profitez-en pour analyser leur stratégie de netlinking et voir quel sont les contenus qui offrent la meilleure indexation. Par ailleurs, un bon audit de la concurrence vous permettra d’identifier d’éventuels nouveaux leviers pour optimiser au maximum votre stratégie SEO.
#2 L’audit technique
Auditer la partie technique d’un site permet d’avoir une vision globale sur les fondations de celui-ci. Le site doit être accessible aussi facilement pour les internautes que pour les moteurs de recherche et son code doit être de bonne qualité. En effet, vous devez garder en tête qu’il faut faciliter un maximum la « lecture » du site à Google. Pour ce faire, voici les points techniques majeurs à vérifier lorsque l’on réalise un audit SEO.
La vitesse de chargement du site
L’idéal serait d’atteindre un temps de chargement de 1 seconde. En pratique, c’est malheureusement difficilement atteignable. C’est pourquoi la limite maximale à atteindre est estimée à 3 secondes. En effet, une étude Google démontre que 53% des internautes quittent une page qui met plus de 3 secondes à se charger. Par conséquent, afin d’éviter d’avoir un taux de rebond trop élevé et pour satisfaire au mieux les moteurs de recherche, veillez à ce que les pages de votre site se chargent le plus rapidement possible.
La compatibilité mobile
Quel que soit le device depuis lequel un site est visité, ce dernier se doit d’être “responsive” c’est à dire compatible. On sait que désormais, 54% des recherches se font sur mobile. Ce chiffre tend d’ailleurs à augmenter. Google l’a bien compris et la compatibilité est devenu l’un des axes majeurs pour un bon référencement naturel. Veiller à ce que votre site soit accessible depuis n’importe quel support vous permettra donc d’être non seulement validé par les moteurs de recherche mais également par les nombreux mobinautes.
La sécurité
Les moteurs de recherche pensent à la sécurité des internautes et votre site se doit d’être protégé par le protocole https. Cette installation simple est impérative, tout particulièrement sur les sites e-commerce. Il s’agit avant tout de rassurer l’internaute qui aura dans ce cas à entrer ses données bancaires. Le protocole https vous assure donc non seulement un meilleur référencement mais également de plus fortes chances qu’une visite aboutisse à un achat.
Les erreurs et redirections
Vous avez probablement déjà été confronté à une erreur 404. Il s’agit tout simplement d’une page non trouvée à l’adresse indiquée par le serveur. Les moteurs de recherche n’apprécient pas les erreurs 404, veillez à ce que le site audité n’en possède pas. Par ailleurs, il est préférable que la page d’erreur 404 soit personnalisée et propore à un site web.
Les redirections 301 et 302 comme leur nom l’indique, redirigent vers une autre adresse URL. L’une est permanente (la 301) et l’autre temporaire. La 301 est celle qui est et doit être utilisée dans la plus grande majorité des cas. Cependant certaines exceptions telles qu’un contenu temporairement indisponible, tendent à favoriser la mise en place de redirections 302.
L’indexation des pages
Une formule simple vous permettra d’avoir un aperçu sur le nombre de pages indexées par Google. Il vous suffit de taper “site:votresite.com” dans la barre de recherche et de comparer le nombre de résultats proposés avec ceux listés lors de votre crawl. Si l’écart entre les pages existantes et les pages indexées est trop grand, il y a surement un problème. Il faut alors vérifier que les pages non-indexées par les bots ne sont pas pertinentes ou, dans le cas inverse, optimiser les pages manquantes et demander à Google de les ré-examiner.
Le fichier Robots.txt
Le fichier Robots.txt représente les directions données aux robots de Google. Pour vérifier sa présence, il suffit d’ajouter /robots.txt à la fin de votre domaine.
Il n’est pas obligatoire et dans le cas ou un site n’en possèderait pas, les robots examineraient toutes les URLs qu’il pourraient trouver. Ce fichier est en réalité surtout utile pour interdire l’accès à certaines pages. La mention “Disallow: /” suivie du contenu visé est alors à ajouter dans le fichier.
Le Sitemap
Ce plan de site destiné aux moteurs de recherche contient toutes les adresses à indexer. Il donne des informations supplémentaires sur les URLs d’un site aux robots. Faites attention à la taille du Sitemap qui ne doit pas excéder les 50Mo. De plus, tentez d’éviter d’y ajouter les URLs qui ne méritent pas d’être passées en revue par les moteurs de recherche à vos yeux.
Les URLs
Vos URLs doivent être courtes et éviter de sur-optimiser vos mots-clés. Google se rend vite compte de la sur-optimisation des URLs et n’aime pas lorsque ces dernières sont trop longues. Veillez donc à avoir des URLs propres et concises, sans surcharge de mots-clés.
L’architecture
Assurez-vous que votre site possède une architecture cohérente avec la structure des URLs. Cette dernière se doit de satisfaire les visiteurs tout autant que les bots. Pensez également à vérifier la profondeur des pages du site que vous auditez. Elle ne doit pas être supérieure à 3. C’est à dire, à plus de 3 clics de la page d’accueil.
#3 Le contenu
Le contenu d’un site est primordial. Il est l’un des piliers essentiels pour un bon référencement naturel. Afin de l’optimiser intelligemment, il est impératif de penser avant tout aux visiteurs. Google indexe en effet le mieux les sites qu’il juge les plus pertinents pour les internautes. Tout en veillant donc à la fluidité de votre contenu et à son aspect naturel, il vous faudra également respecter certaines règles de SEO.
Les Balises Title et Meta Description
Toutes les pages du site audité doivent posséder une balise Title composée de vos mots-clés. La Title doit représenter au maximum le contenu de votre page. Il s’agit d’un levier essentiel pour le référencement des pages d’un site. Les balises Title ne doivent pas être dupliquées sur le site et leur longueur idéale ne doit pas excéder les 65 caractères. Pensez clair et concis. Les balises Meta Description quant à elles, peuvent aller jusqu’à 160 caractères avant d’être tronquées. Ces dernières sont un résumé du contenu global d’une page. Assurez-vous qu’elles reprennent les mots-clés qui seront alors affichés en gras, et guideront les internautes lors de leur recherche.
La structure
Chaque page doit posséder une balise H1 unique, correspondant au titre principal du contenu. Ajouter des intertitres (H2, H3, H4…) permet de structurer le texte et d’établir une hiérarchie de son contenu tant pour les moteurs de recherche que pour les internautes. Par ailleurs, la rédaction entière doit être optimisée, notamment grâce aux « zones chaudes ». Des endroits stratégiques permettent en effet de mettre en avant les mots-clés en lien avec un contenu. Ces derniers doivent se trouver en début de paragraphe et vous pouvez ajouter la balise pour donner de la valeur aux mots ou expressions clés.
La qualité du contenu
Le contenu doit être pertinent et utile pour les visiteurs. Il se doit de répondre clairement à une ou plusieurs questions. Gardez à l’esprit que Google repère la thématique majeure d’un site. Vos pages doivent être en lien avec ce thème. Enfin, relisez-vous ! Les fautes d’orthographe sont à bannir. De plus, les bots ont également un œil sur la longueur du contenu. Cette règle peut varier et s’adapte au sujet d’un site. Cependant pour qu’il soit bien optimisé dans la majeure partie des cas, le texte doit atteindre les 300 mots minimum. Pour finir, le contenu d’une page doit être riche. Son champ lexical doit être varié, il faut savoir user de synonymes et de mots connexes!
Les images
Insérer des médias tels que des images apporte une valeur ajoutée au contenu d’un site. C’est ce qui lui permettra d’être considéré comme riche aux yeux des moteurs de recherche. Et même les images peuvent être optimisées ! Par exemple avec les balises ALT qui permettent aux robots de « lire » les images d’un site. Elles doivent expliquer ce que représente une image et être en lien avec le contenu de la page. Chaque image présente sur un site doit posséder une balise ALT remplie. Outre son utilité pour les bots, la balise ALT s’inscrit lorsqu’une image ne s’affiche pas et est également lue aux internautes mal et non-voyants. Enfin, la taille des images correspond à un poids sur la page, qui peut contribuer à la lenteur d’un site. Veillez à ce que vos images soient toutes optimisées afin de maximiser les chances d’un bon référencement.
#4 Le Netlinking
Aux yeux des moteurs de recherche, le netlinking permet de jauger la légitimité, la pertinence et la popularité d’un site. Il est donc à prendre au sérieux et à travailler méticuleusement. L’idéal étant de pouvoir recevoir des liens entrants de qualité plus qu’en quantité, afin d’asseoir sa crédibilité aux yeux des robots. Lors de votre audit SEO, vous allez devoir vérifier plusieurs axes de la stratégie de netlinking mise en place :
- Le maillage interne, c’est à dire les liens internes au site, d’une page à l’autre.
- La diversité des textes d’ancrage : ce sont les zones cliquables des liens. Ils ne doivent pas être sur-optimisés.
- La répartition des Do et No Follow : veiller à une bonne transmission de l’autorité.
- Le nombre de domaines référents : mieux vaut 10 liens entrants provenant de 10 domaines différents qu’une centaine de liens envoyé par un seul et même domaine.
- Le Trust Flow versus le Citation Flow.
Cette dernière partie est particulièrement importante lors d’un audit SEO. Il vous faudra comparer la qualité des backlinks face à la quantité. Ainsi, l’indice de Citation Flow donné par Majestic indique le nombre de liens que reçoit un site. Parallèlement, le Trust Flow représente la qualité des liens qu’un site reçoit, notamment vis-à-vis de la confiance attribuée au domaine référent.
Ces deux indicateurs sont interprétés par une note sur 100. L’idéal étant d’avoir un ratio Trust Flow/Citation Flow au minimum égal à 1.
Quels outils pour réaliser mon audit SEO ?
Pour parvenir à réaliser un audit SEO en 4 étapes, de nombreux outils peuvent devenir de véritables alliés. Chaque consultant a ses propres préférences, et voici certains des outils les plus utilisés dans le domaine.
Outils d’analyse générale
Probablement le plus célèbre des outils de référencement naturel, Screaming Frog SEO vous permet de crawler l’ensemble d’un site et d’avoir une vision globale sur sa structure. Vous pourrez entre autre voir toutes les balises d’un site, ses URLs, son Sitemap, ses erreurs et redirections… Un véritable couteau suisse du SEO.
La Google Search Console vous donne une vision globale d’un site. En un coup d’oeil, vous pourrez découvrir par exemple si le site audité rencontre des problèmes, obtenir les datas liées aux visites, ou encore connaître votre positionnement vis à vis d’un mot-clé. La Search Console est l’un de vos meilleurs alliés.
Google Analytics est une mine d’or d’informations et de données concernant les performances d’un site, mais surtout le comportement des visiteurs. Le service est gratuit et vous fournira une analyse complète de votre audience.
Outils pour l’audit de mots-clés
Un autre des outils précieux lors de la réalisation d’un audit SEO est Yooda Insight. Il vous permettra notamment d’étudier la concurrence en plus de votre placement sur les mots-clés. Son principal concurrent est SEMrush.
Google Adwords est particulièrement utilisé pour les campagnes SEA, cependant vous pouvez vous en servir pour l’audit et le choix de vos mots-clés.
Ubersuggest est également un outil proposant une estimation au CPC des mots-clés et vous offrant une vision approximative de la concurrence de ces derniers.
Answer The Public permet de générer les questions que se posent les internautes autour d’un thème donné. Il pourra vous guider concernant les pistes à explorer quant à la création ou optimisation de contenu.
Pour votre audit technique
Google Mobile Friendly Check vous indique en 2 clics si les pages du site que vous auditez sont responsives ou si vous devez travailler sur ce point.
Concernant la qualité du code, vous pouvez simplement entrer le domaine du site sur W3C validator qui vous donnera alors toutes les erreurs et optimisations possibles.
Google PageSpeed Insights quant à lui, vous communiquera combien de temps les pages de votre site mettent à charger.
Pour le netlinking
L’un des outils incontournables lors de la réalisation d’un audit SEO, c’est Majestic. Il vous sera particulièrement utile lors de la mise en place de votre stratégie de linkbuilding et vous aidera à vous comparer avec la concurrence. C’est son algorithme qui détermine les fameux Trust Flow et Citation Flow évoqués plus haut.
Ahrefs est très complet et vous pouvez vous en servir pour auditer une multitude de points. Cependant il est particulièrement utilisé pour l’analyse de backlinks. Il peut en outre analyser les ancres et parcourir tous les liens entrants d’un site.
Vous avez désormais toutes les clés en mains pour réaliser un audit SEO en 4 étapes. Lancez le crawl de votre site à l’aide de Screaming Frog et débutez l’analyse ! Effectuer un audit détaillé vous prendra certes du temps, cependant gardez à l’esprit que les bénéfices pourront être considérables !